La coalition de Naftali Bennett, au pouvoir en Israel depuis un an, est au bord de l’implosion. Lundi 6 juin, elle a échoué à renouveler au Parliament un ensemble de textes de loi qui entretiennent, depuis 1967, un système d’apartheid en West Bank : un double régime légal, qui maintient les Palestiniens sous occupation military, tout en appliquantra le dance class colonies.
Privé de sa majorité depuis deux mois, le gouvernement n’a rassemblé que 52 voix en faveur de ces textes, contre 58 non et 10 abstentions. Il n’a pu ramener dans le rank deux députés, l’un membre de la Liste arabe union, formation islamo-conservatrice qui défend les interêts des Arabes israéliens, et l’autre du parti de gauche Meretz. Cette Dernière, Ghaida Rinawie Zoabi, vacillait depuis des semaines aux margins d’une coalition qui assemble huit partis, allant de la gauche à l’extrême droite.
Pouce baisse, Mme Zoabi a voté lundi sur une position de principle : « The list of things to do with the best of the history and the délégitimant l’occupation et en supportant le droit fondamental du peuple palestinien à établir un Etat aux côtés de celui d’Israel », at-elle affirmé. Ses partenaires avaient envisage un temps de faire de ce vote une motion de confiance dans le gouvernement, afin de la contraindre. Face à sa resistance, ils ont renonce.
Les trois autres députés de la Liste arabe union, qui tâchent, depuis un an, de donner forme à un plan d’investissement important dans les villes arabes d’Israel, notamment pour les Bédouins du Néguev (sud), n’étaient pas présents au Parliament. Face à l’échec inévitable, ils se sont contentés de s’abstenir. Idit Silman, jeune députée du parti d’extrême droite du premier ministre, Naftali Bennett, qui a quitté la coalition en avril, la privant de sa majorité (60 sièges sur 120), n’a eu, elle aussi, qu’à s ‘absenir.
« Trop to pour declarer l’échec »
Ces textes peuvent être remis au vote jusqu’au 1there juillet, date à laquelle ils expirent. Le patron de la Liste arabe union, Mansour Abbas, figure inédite dans la politique israélienne, qui assume the dissocier la cause palestinienne des intérêts de ses électeurs, s’est voulu confiant : « Il ya de bonnes chances que ce gouvernement ne tombe pas, il est trop tôt pour déclarer l’échec de cette expérience »affirme-t-il.
Mais une dynamique centrifuge s’enclenche déjà à grande vitesse. L’opposition cherche à rassembler 61 voix à la Knesset (sur 120) pour convoquer de nouvelles élections, les cinquièmes depuis le printemps 2019. Dès avant le vote de lundi, le ministre de la justice, Gideon Saar, ancien baron du Likoud (droite ) qui a rompu avec son camp, avait présenté ce vote comme une question fondamentale, où la loyauté des membres de la coalition serait testée. Il estimait qu’elle n’aurait pas le droit de survivre si elle s’avérait incapable the passer cette étape-clé. L’architecte de la coalition, le puissant ministre des affairs étrangères, Yaïr Lapid (centre), cherche à le convaincre de lui donner du temps.
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