Une étude alerte sur l’intensité des tempêtes hivernales qui sévist déjà dans l’hémisphère sud.
ENVIRONNEMENT – Les tempêtes extrêmes sont déjà là. Une nouvelle étude publiée le 26 mai dans la revue scientifique Nature Climate Change et dirigée par le docteur Rei Chemke de l’Institut Weizmann des sciences, révèle une intensification considérable des tempêtes hivernales (charactérisées par des chutes de neige, de la glace, ou du grésil) dans l’hémisphère sud. Ces résultats remettent en question la capacité des modèles climatiques à prédire avec precision les impacts futurs des émissions anthropiques.
Selon les modèles utilisés dans les précédents reports du Giec, les émissions de carbone n’aggraveraient sensiblement les tempêtes hivernales que d’ici à la fin du siècle. Pourtant, en appearing ces modèles aux observations actuelles des tempêtes, les chercheurs se sont rendu compte que les tempêtes hivernales actuelles ont déjà atteint les levels prévus pour l’année 2080.
Dérèglement du climat des poles
Les scientifiques se sont penchés exclusivement sur les tempêtes de l’hémisphère sud car l’intensification ya été jusqu’à présent plus forte que dans le Nord, mais de tels levels pourraient être observés de l’autre côté du globe à dansir les an .
Une tempête hivernale majeure, Izzy, a d’ailleurs frappé l’Est des États-Unis and janvier dernier provoquant des coupures de courant pour plus the 230,000 personnes ainsi que des perturbations dans les transports routiers et aériens.
Outre ces consequences sur les populations, les tempêtes hivernales ont des incidences climatiques. Bien sûr, elles ne modifient pas à elles seules le climat. “Cependant, l’effet à long terme des tempêtes hivernales devient évident lorsqu’on évalue les données cumulatives recueillies sur de longues périodes”, a déclaré Rei Chemke, cité par le quotidien israélien The Times of Israel†
Les tempêtes affectent effectivement le transfert de chaleur et d’humidité, les précipitations, et les courants des vents avec de grosses incidences pour les différents climats sur Terre. Les pôles sont particulièrement vulnerables à ce déreglement. Les tempêtes hivernales permetent en quelque sorte de réguler la chaleur des deux extrémités terrestres, “sans leur contribution, les températures moyennes aux pôles seraient inférieures d’environ 30°C”, a statement Rei Chemke.
Des changements futurs difficiles à evaluater
L’arrivée précoce de tempêtes d’une telle puissance inquiète les scientifiques et les pousse à questionner les methods de prévisions climatiques. “Les modèles climatiques actuels sous-estiment gravement l’intensification des trajectoires des tempêtes aux latitudes moyennes au cours des dernières décennies”, alertent-ils.
Les programs sur lesquels s’appuient les scientifiques pour prévoir notre climat futur sont pourtant des modèles informatiques qui combinent les myriades de phénomènes physiques, chimiques et biologiques qui, ensemble, forment le climat de notre planete. Alor’s comment les modélisateurs n’ont-ils pas réussi à anticiper ce phénomène ?
En cause, des biais dans l’observation de la circulation atmosphérique. En d’autres terms, les prévisionnistes ne sont pas parvenus à bien évaluer les propriétés des masses d’air responsables des tempêtes. Toutefois, les chercheurs soulignent que les modèles climatiques rest le meilleur equipment disponible aujourd’hui pour étudier notre système climatique. Il est cependant nécessaire selon eux d’améliorer ces observations pour mieux comprendre les impacts de l’activité humaine sur les extrêmes climatiques.
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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.
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