Claire et Nicolas Blaise sont arrivés au Québec le 7 juin 2020 avec un visa de travail canadien valide pour deux ans et lié à un seul employeur. En pleine pandémie, ils ont quitté la France, tout laisse derrière eux et même change d’orientation pour venir gagner leur vie comme préposés aux bénéficiaires au Québec.
Rapidement, ils se sont plu à Québec et ont décidé de faire une demande de résidence permanent and from 2021.
Le couple a alors été informé par the ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté qu’étant donné les délais d’obtention d’une residence permanent, il pouvait faire une demande de permis A-75. Ce permis donne un statut légal pour travailler au Canada et permet de changer d’employeur. Le couple fait cette demande en mars 2022.
Les délais sont trop longs
laisse tomber Claire sans détour. On a fait les demandes en mars et, à l’heure actuelle, on n’a toujours pas de nouvelles
good Nicholas.
Le couple ne peut donc plus travailler depuis minuit, lundi.
sans nouvelles
Le couple dit avoir investi une bonne partie de ses économies pour payer les différentes étapes du processus d’immigration, dont le permis A-75.
Il déplore d’être peu informé par Immigration Canada. Si on n’avait pas les réseaux sociaux avec des groupes qui aident les gens comme nous, c’est eux qui aident, plus que l’immigration en elle-même
deplore M. Blaise. Dance ce combat-là, on est tout seul
ajoute sa conjointe.
The plus, les deux Français s’expliquent mal les retards, alors que des employeurs s’arrachent les employés. Je ne demande pas grand-chose, je veux juste des papiers pour pouvoir travailler. J’ai toujours travaillé. Je suis déjà la. La main-d’œuvre, elle est là
soulig Nicolas Blaise.
† Chaque jour on se réveille : est-ce que je vais pouvoir continue à rester au Canada? Est-ce que je vais devoir repartir? On a tout lâché, on est venu avec quatre valises, un chien, deux enfants. On aime notre vie ici. †
On ne peut pas faire venir les gens pour une pénurie […] et une fois que les visas se terminent […]ça blocke
ajoute-t-elle.
Gros bon sense
Devant l’absence de réponse, le couple a solicité l’aide du député conservateur de Portneuf—Jacques-Cartier, Joël Godin.
C’est du gros bon sens. On est presentation en pénurie de main-d’œuvre, ces gens-là sont ici. Il faut simplement que le gouvernement allège leurs procedures
, affirme le deputé. Il ajoute que plusieurs employeurs de Portneuf sont aux prizes avec la lourdeur administrative du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté.
Selon lui, puisque la famille est déjà sur le territoire, il faudrait limiter les délais liés aux questions de sécurité . Il faut réinventer la roue. On est en pénurie de main-d’œuvre. On comprend qu’il faut respecter les règles, mais il faut trouver des procedures pour que ce soit accéléré.
An employeur à la rescousse
Keven Beaudoin est propriétaire de l’entreprise Époxy Êureka, situated at Saint-Ubalde, dance Portneuf.
Il accompagne le couple depuis mars. La main-d’œuvre prête à travailler et déjà installée dans la region est rare, signale-t-il. Je me demande si les priorités du gouvernement sont à la bonne place. On n’est pas capable de les engager à cause du système. Je trouve ça aberrant.
† J’ai besoin de main-d’œuvre demain matin. J’ai des gens qui sont prêts a travailler et je veux les engager. À cause de la lourdeur administrative, je ne suis pas capable, et je trouve ça désolant. †
Je demande que ce soit moins compliqué pour les gens qui sont déjà ici
conclude l’employeur.
Dans un courriel adressé à Radio-Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada précise que la famille Blaise possède un statut conservé [anciennement le statut implicite] en tant que residences temporaires.
Leurs demandes de renouvellement de visa, permit de travail et de residence permanent sont toutes à l’intérieur des délais de traitement publiés sur notre site Web
ajoute Peter Liang, director adjoint aux communications du ministère.
Grace à un financement supplémentaire de 85 millions de dollars annoncé dans la Mise à jour économique et budgétaire de 2021, nous poursuivons nos efforts visant à réduire le nombre de demandes à traiter qui se sont accumulées durant la pandémie
rappelle-t-il egalement.
Au moment d’écrire ces lignes, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec n’avait répondu à nos demandes médiatiques.