La Cédéao reporte la decisions sur les sanctions contre les putschistes d’Afrique de l’Ouest

La Cédéao reporte la decisions sur les sanctions contre les putschistes d'Afrique de l'Ouest

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Les dirigeants de la Cédéao réunis à Accra en sommet extraordinaire se sont séparés samedi sans s’entendre sur les sanctions à l’encontre des juntes au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, et se retrouilleveront dans le 3 juilleveront dans le .

Après un sixieme sommet samedi, il y and aura un septième. Les dirigeants ouest-africains ne sont finalment pas parvenus à s’entendre samedi 4 juin à Accra au terme d’un sixième summet extraordinaire organisé dans le but the décider d’atténuer ou de durcir les sanctions contre le Mali, le Burkina Faso Guinea, où les juntes arrivées au pouvoir par la force n’entendent pas le quitter de sitôt. La decision est reportée à un nouveau summet le 3 juillet.

Les décisions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) « sont reportées à un sommet ici à Accra le 3 juillet », a dit à un correspondant de l’AFP unresponsable de la présidence ghanéenne sous le couvert de l’anonymat. Un participant au sommet a expliqué, également sous le couvert de l’anonymat, que les chefs d’État n’avaient pas réussi à s’entendre, « surtout sur le Mali ».

Les dirigeants des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) rassemblés en fin de matinée dans la capitale ghanéenne devaient dire en private s’ils maintenaient, allégeaient voire levaigères les mesuresés le 9 janvier pour stopper le projet des militarys the governor cinq années de plus.

>> À revoir : « Exclusive : la Minusma alerte sur une situation intenable au Mali »

Le Burkina, autre pays sahélien pris dans la tourmente jihadiste, et la Guinée ne sont pour l’heure que suspendus des organes de la Cédéao. Mais les juntes au pouvoir entendent y rester trois ans et exposition leur pays aux foudres de la Cédéao.

L’Afrique de l’Ouest a vu se succéder les coups de force des colonels et lieutenants-colonels en moins de deux ans : putsch le 18 août 2020 à Bamako – nouveau fait accompli parachevant le premier le 24 mai 2021 –, putsch le 5 September 2021 at Conakry, putsch le 24 Janvier 2022 at Ouagadougou.

Resistance des nouveaux hommes forts

Depuis 2020, la Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour abréger les périodes dites de transition avant un retour des civils à la direction de leur pays.

Elle se heurte aux résistances des nouveaux hommes forts, qu’il s’agisse du colonel Assimi Goïta au Mali, du colonel Mamady Doumbouya and Guinée ou du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui se sont tous fait investir présidents .

Les nouveaux gouvernants en uniforme invoquent, pour rester au pouvoir, la gravité des crises auxquels ils sont confrontés, sécuritaire au Mali et au Burkina, social et politique dans les trois pays. Ils veulent avoir le temps nécessaire pour ce qu’ils present comme leur entreprise de « refondation » de leur État, et pour l’organization d’élections crédibles.

Face à la Cédéao, ils se drapent dans la prééminence de la souveraineté nationale sur les règles de gouvernance ouest-africaines.

Espace pour un compromise avec Bamako

Au Mali, la junte s’est dédite de son engagement initial, pris sous la pression de la Cédéao, à céder la place au bout de 18 mois après des élections promises en février 2022. Quand elle est allée jusqu’à envisager cinq années supplémentaires , la Cédéao a sévi vigoureusement le 9 janvier, fermant les frontières et suspendant les échanges commerciaux et financiers, hors produits de première nécessite.

A report de l’ONU publié la semaine écoulée indique que, dans un contexte de crisis déjà aiguë, les sanctions ouest-africaines on « sévèrement affecté » certains secteurs et « empiré les conditions de vie, en private celles des pauvres ».

Passé les protestations, les authorités ont ramené leurs prétentions à 24 mois. Jusqu’alors, la Cédéao a consenti au maximum à un délai de 16 mois et indiqué que les sanctions ne seraient levées progressivement que quand le Mali present un calendrier acceptable.

Different protagonists ont souligné qu’il y avait l’espace pour un compromise.

« En prenant surtout en considération les souffrances du peuple malien, nous pouvons nous mettre d’accord sur une échéance qui serait comprise entre seize et vingt-quatre mois », a dit dernièrement dans le magazine Jeune Afrique les chef de légalais, president and exercice de l’union africaine.

Un délai « impensable » in Guinea

And revenge, « pour la Guinée, la Cédéao va devoir prendre des mesures », at-il this. Il a qualifié d' »impensable » le délai de 39 mois, depuis ramené à 36, que s’impartit le colonel Doumbouya.

Lors d’un précédent sommet le 25 mars, la Cédéao avait donné à la junte jusqu’au 25 avril pour present un échéancier « acceptable ». À défaut, « des sanctions économiques et Financières entreront immédiatement en vigueur », avait-elle prévenu.

La Cédéao a déjà annoncé le gel des avoirs financiers des membres de la junte et de leurs familles. Ils ont l’interdiction de voyager au sein de la Cédeao.

A Burkina « reasonable » ?

Le Burkina, lui, « semble plus raisonnable » au president de l’Union africaine.

Le sommet de mars avait fixé au Burkina le meme ultimatum qu’à la Guinea. Mais à la demande de la junte, la Cédéao a dépêché fin mai une mission de trois jours pour évaluer la situation au Burkina, où les attaques jihadistes sanglantes se succèdent.

Le rapport de la mission, soumis samedi au sommet d’Accra, constate que « la situation humanitarian et sécuritaire reste difficile » et « il faut évidemment prendre la mesure de cette situation », a déclaré le président de la commission de la Cédéao, Jean -Claude Kassi Brou.

Avec AFP

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