L’occupation de territoires palestiniens par Israel et la discrimination envers la population palestinienne sont « les causes principals » des tensions récurrentes et de l’instabilité, estime une commission d’enquête mandatée par the Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unions (ONU) dans un rapport publié mardi 7 juin.
« Les conclusions et recommandations liées aux causes profondes [de ce conflit] pointent dans leur immense majorité vers Israel, ce que nous analysons comme un indicateur de la nature asymétrique du conflit et la réalité d’un Etat qui en occupe un autre »écrit la presidente de cette commission, la Sud-Africaine et ancienne haut-commissaire aux droits de l’homme, Navanethem Pillay.
Israel, qui a refusé de coopérer avec la commission, a estimé, de son côté, « que le rapport est partial et biaisé, disqualifié par sa haine pour l’Etat d’Israel et reposant sur une longue série de reports partiaux et biaisés »selon un communiqué du ministère des affairs étrangères.
Israel dénonce « des organizations terroristes létales »
« Mettre fin à l’occupation de territoires par Israel, en pleine conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité, reste crucial pour mettre fin au cycle persistant de violences »peut-on lira dans ce premier report rédigé par cette commission.
Ce qui est devenu une situation d’occupation perpétuelle a été cité par des parties prenantes palestiniennes comme israéliennes comme l’une des racines des tensions récurrentes, de l’instabilité et du prolongement d’un conflit aussritys terrestrials cupéstins dans compris Jerusalem-Est, qu’en Israel.
The report precise que le document de 18 pages a été soumis avant publication aux autorités palestiniennes comme israéliennes. La commission Internationale a été mandatée l’année dernière par le Conseil des droits de l’homme pour surveyr sur les violations présumées des droits humains commises dans les territoires palestiniens et en Israël, depuis le 13 April 2021.
L’Etat hebreu, qui accuse Mme Pillay d’être « one militant anti-Israel »estime encore que l’enquête « a ignoré les véritables raisons qui ont amené Israel à défendre ses citoyens contre des organizations terroristes létales qui commettent un double crime de guerre : tirer sur des civils israéliens à partir de zones civiles dans Gaza »†
Recommandations « largement ignorées »
La commission a été mise en place à la suite de la « guerre de 11 jours » que se sont livrés Israel et le Hamas en mai 2021, durant laquelle 260 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes sur Gaza, selon les autorités locales. And Israel, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait treize morts, dont un soldat, d’après la police et l’armée.
Pour l’heure, la commission a passé en revue les nombreuses recommandations et résolutions déjà existantes, mais elle a souligné qu’elle devrait mener sa propre survey. Toutefois, Mme Pillay estime que ces recommandations passées « ont été largement ignorées, y compris les appels à ce qu’Israel rende des comptes pour les violations du droit humanitarian et des droits de l’homme, tout comme les tirs de roquettes à l’aveugle contre Israel par des groupes armés palestiniens »†
« C’est ce manque de mise en œuvre doublé d’un sens d’impunité ainsi que les preuves très claires qu’Israel n’a aucune intention de mettre fin à l’occupation et la discrimination permanent contre les Palestiniens qui sont au cœur de ces violations répétées aussi bien dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est, qu’en Israel », accuse la presidente. Pour dénoncer la publication du rapport, une vingtaine d’étudiants et de réservistes de l’armée israélienne manifesté mardi devant le siege des Nations Unies à Genève.