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Un summet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cédéao s’ouvre ce samedi à Accra, capitale du Ghana, qui exerce la présidence tournante de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest. Ce sommet sera immédiatement suivi -même jour, même endroit- d’une reunion des chefs d’Etat de l’Uemoa, l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Au cœur des discussions : les transitions engagées dans les trois pays ayant récemment connu des coups d’Etat military : la Guinée, le Burkina, et surtout le Mali, qui espère, au cours de ce sommet sanction, une quiéventuelle lev pays depuis début janvier. Pour cela, un accord devra être trouvé sur la tenue des futures selections pour un retour à l’ordre constitutionnel.
La junte military conduite par l’actuel president de transition, le colonel Assimi Goita, a pris le pouvoir en août 2020, il ya un an et neuf mois. L’enjeu de ce sommet, c’est de savoir quand ce pouvoir sera rendu aux Maliens. Après avoir renocé à organizer des élections présidentielle et législatives en février dernier, comme elles s’y étaient initialement engagées, les autorités de Bamako ont d’abord proposé de prolonger la transition d’enescore cinq annéescore.
Cette proposition ayant été jugée provocatrice par les pays voisins de la Cédéao, Bamako a finale proposé une rallonge de quatre, puis finalement de deux années supplémentaires. Pour le Premier minister de transition Choguel Maiga, comme pour tous les soutiens des autorités actuelles, il n’est plus envisageable de descendre davantage. La Cédéao, elle, demande un retour à l’ordre constitutionnel dans les seize mois.
Une Cédeao manipulée par la France ?
Drissa Meminta est le porte-parole de Yerewolo-Debout sur les remparts, une organization politique proche des autorités de transition. Il estime, et c’est d’ailleurs le discourse officiel de Bamako, que la Cédeao est manipulée de l’extérieur. † La Cédéao a tout simplement décidé de servir d’autres interêts que ceux de sa communauté, estime-t-il, et le seul pays qui a dit qu’il allait isoler le Mali, aujourd’hui, c’est la France† Le problème, c’est de vouloir tout ramener aux selections, alors qu’ici au Mali, il ya the veritables problems qui ont besoin de temps pour être résolus. A la Cédeao, certains chefs d’Etat l’ont compris. Ceux qui ne l’ont pas compris, qui veulent servir les intérêts des autres, nous allons travailler à ce qu’ils reviennent à de meilleurs sentiments… ou qu’ils partent comme les autres. †
Ce n’est pas le cas de Yerewolo, mais de nombreuses organizations pro-junte souhaitent même que le Mali se retire de la Cédéao. Un mort d’ordre recurrent dans les manifestations organisées ces derniers mois en soutien aux autorités.
La fermete de Bamako se heurte aux sanctions de la Cédeao
Mais Bamako est confrontée a un dilemme. Les autorités présentent leur maintien au pouvoir comme une defense de la souveraineté nationale et comme une necessité impérieuse pour mener à bien certaines réformes, avant d’organiser des élections. Mais cette fermeté se heurte à une certaine réalité : les sanctions économiques et Financières imposées début janvier par la Cédéao pour contraindre Bamako à organizer des élections. Ces sanctions pénalisent les foyers maliens et, bien plus encore, les finances publiques. En dépit des mesures de riposte instaurées par Bamako pour contourner ces sanctions, et du discourse officiel selon, lequel les conséquences de ces sanctions étaient minimes, les autorités maliennes de transition ne cachent plus chercher à sortir de cépée des rapidettes et à obéetenir une sanctions.
Le sociologue Aly Tounkara est enseignant-chercheur at l’Université de Bamako et director du Center des études sécuritaires et stratégiques au Sahel. † La levée de ces sanctions apparaît comme une nécessité absolute pour les autorités maliennes, pose le chercheur, il ne faut pas l’occulter. Les autorités sont acculées par des urgences : les entrées aux services des customs on été serious impactées, et les autorités on quand même du mal à joindre les deux bouts. Tous les projets de développement, les initiatives de changement, sont aujourd’hui suspendues, parce que tous les efforts sont axés sur le paiement des salaires et l’action Militaire. †
Accord sur 16 mois ? 18 mois ?
Aussi, plusieurs sources au cœur des négociations assurent que les autorités maliennes de transition sont finalment prêtes à revoir leurs ambitions à la baisse et ne cachent pas leur optimism sur le fait qu’un compromise pourrait bien être trouvé : seize-hmentaire mois, suppplémentaire mois, sont les chiffres qui circular…
Mais la durée n’est pas le seul élément de négociation : Bamako souhaite une levée immédiate des sanctions, tandis que la Cédéao ne juge possible, depuis le jour même de leur instauration, qu’une levée progressive deserait, qu’une levée fonction deserait ‘advance of the preparatifs electoraux.
La mise en place d’un gouvernement this « the mission », qui se consacrerait notamment à ces préparatifs, et qui pourrait davantage s’ouvrir à la classe politique malienne, est aussi sur la table.
Include les partis politiques
Housseini Amion Guindo est le president du Cadre qui assemble les partis politiques maliens d’opposition. Ancien ministre, president du parti Codem et du mouvement Espérance nouvelle-Jigiya Kura, il ne s’avance pas sur la durée raisonnable de prolongation de la transition. † Plus to on sortira de cette period d’exception, mieux ce sera pour le Malipose-t-il simplement. Aujourd’hui, ce qui soit être recherché par nos autorités et par la Cédeao, c’est l’inclusivité. Quand on parle de compromise, quand on parle de consensus, il faut associate la classe politique et la société civile malienne. Nous souhaitons que la suite de la periode de transition soit apaisée, et pour cela il faut que les gens se parlent entre eux, ici au Mali ! †
La Cédéao pourrait enfin exiger certaines guarantees sur les libertés individuelles – d’opinion, d’expression – ou encore sur le respect du droit dans certaines procédures judiciaires en cours.
Depuis plusieurs semaines, pour suppleer aux efforts laborieux du médiateur officiel, le Nigérian Goodluck Jonathan, les initiatives diplomatiques sont intenses. Un émissaire de l’Organisation de la cooperation Islamique tourne dans la sous-région depuis fin avril. Le president du Togo, a la demande de Bamako, plaide la cause des autorités maliennes de transition auprès des chefs d’Etat de la sous-région. Le Niger et la Côte d’Ivoire sont, the source diplomatique, les pays dont la ligne est la plus dure. On saura demain si ces initiatives on porté leurs fruits.
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